Concilier allaitement et travail : agir en faveur des parents

En cette #SMAM2023, engageons nous pour les parents qui travaillent !

En rappel avec le thème annoncé en 2015 “Allaitement et travail “, cette année encore, la Semaine Mondiale de l’Allaitement Maternel (#SMAM2023) se concentrera sur l’allaitement et le retour au travail.

Selon l’Enquête Nationale Périnatale de 2021, à 2 mois une mère sur deux continue à allaiter bien que son congé maternité se termine.

Pour rappel, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Haute Autorité de Santé (HAS) recommandent un allaitement maternel exclusif (de tout autre aliment ou boisson) jusqu’à l’âge de 6 mois, puis en complément de la diversification jusqu’à l’âge de 2 ans. Or, en France, le congé maternité se termine 10 semaines après la date présumée d’accouchement.

Aujourd’hui, en l’absence d’aides financières complémentaires, l’indemnisation du congé parental ne permet pas de maintenir son niveau de vie. Beaucoup de mères sont alors partagées : si elles restent avec leur bébé pour favoriser la poursuite de l’allaitement maternel, ce sera souvent au détriment des revenus du foyer. Il est donc difficile dans notre pays de mettre en pratique les recommandations de santé.

La plupart des mères décident de reprendre le travail malgré leur questionnement : “Comment vais-je pouvoir concilier l’allaitement avec la reprise du travail ?”, “Dois-je continuer à allaiter ?”, “Dans quelles conditions vais-je pouvoir exprimer et conserver mon lait ?”, “Comment vais-je pouvoir donner mon lait à qui gardera mon bébé?” …

Quand on interroge les femmes sur leurs difficultés, elles rapportent souvent :

  • une difficulté à aborder le sujet de leur allaitement,
  • un environnement au travail non compatible avec l’allaitement maternel,
  • des locaux indisponibles pour allaiter, tirer son lait,
  • des conditions sanitaires inadéquates ou inexistantes,
  • l’absence de pauses pour allaiter, …

Nous avons tous un rôle essentiel à jouer dans l’empowerment des familles.

Lire la suite

Séverine Lambert invitée de l’émission « Les Maternelles »

Séverine Lambert, ostéopathe à Paris, Présidente de la SEROPP depuis novembre 2021, exerce au sein du service de Chirurgie Maxillo-faciale du CHU Robert Debré, et est formatrice pour différentes structures de formation en France, en Suisse et au Canada. Invitée dans l’émission « Les Maternelles » du vendredi 26 mai, Séverine Lambert a répondu aux questions d’Agathe […]

La SEROPP a le plaisir de vous annoncer la création de son compte Instagram

Nous l’avons imaginé de manière à vous apporter plus de contenus et faciliter nos échanges.

Par le biais dorénavant de POSTS, de STORIES, ainsi que de Réels vous retrouverez les thématiques suivantes :

La Bibliothèque : présentant une sélection des ouvrages de référence

La Collaboration : une mise en avant des études et enquêtes relayées par l’association

La Recherche : des articles scientifiques provenant des bases de données internationales

Les NEWS : pour rester informé

La pédiatrie et la périnatalité : les motifs de consultation, les prises en charge, les recommandations etc…

On compte sur vous pour nous écrire, pour liker et pour partager les contenus… à très vite sur seropp.insta

In mémoriam, hommages

Le Professeur Jean Delaire, ancien chef de service de chirurgie maxillo- faciale de Nantes, nous a quitté le 29 novembre 2022. Il fut un grand maître de cette discipline, et nous a tant apporté au Club International de Morphologie Faciale par sa vision toujours plus approfondie de l’anatomie, notamment celle des sutures faciales et de leur fonctionnalité. Dès 1965, il a associé la plagiocéphalie positionnelle aux troubles de l’articulé dentaire.

Il fut l’un des premiers à ouvrir ses journées professionnelles de conférences aux ostéopathes et à reconnaître très précocement l’utilité de notre pratique de l’Ostéopathie dans le champ de l’orthopédie dentofaciale précoce. Il fut un enseignant brillant, il a permis à deux générations d’ostéopathes d’élargir le champ de nos connaissances et de nos compétences.

Merci Monsieur le Professeur

Roselyne Lalauze-Pol 

Présidente honoraire et le bureau de la SEROPP

Participez à la 4e édition de l’enquête autisme et troubles du neuro-développement

Vous êtes concernés ou parent/aidant, par l’autisme, les troubles Dys, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (tdah), le trouble du développement intellectuel. Votre avis est important.

Depuis 2020 vous êtes plus de 11.000 à répondre chaque année à l’enquête qui mesure l’impact dans vos vies, des politiques publiques pour l’autisme et les troubles du neuro-développement (TND).  Vos réponses ont permis d’intensifier des actions et d’en créer de nouvelles. Mais Il reste encore beaucoup à faire et vos réponses doivent nous y aider pour définir la prochaine stratégie nationale 2023-2027. C’est maintenant qu’il faut vous exprimer en répondant à cette enquête avant le 20 décembre 2022.

En savoir +

Les violences faites aux femmes : La profession se dote d’un nouvel outil

Dans le cadre des travaux 2022 de la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF), un guide pédagogique et une attestation professionnelle à destination des ostéopathes ont été mis en place.

1/ Qu’est-ce que la MIPROF ?

La MIPROF compte parmi ses missions celle d’impulser une politique nationale de formation des professionnels sur les violences faites aux femmes.

Ses objectifs sont notamment d’assurer une cohérence et une uniformité dans la connaissance des violences faites aux femmes et de leurs spécificités, grâce à la diffusion auprès de tous les professionnels d’un socle commun de connaissances sur les différentes formes de violences, les mécanismes et leurs conséquences sur les victimes et d’améliorer les pratiques professionnelles sur le repérage, la prise en charge et l’orientation des victimes, et de les adapter aux spécificités de chaque profession.

En 2022, la MIPROF a souhaité engager une réflexion avec les ostéopathes sur la problématique des violences au sein du couple et des violences sexuelles. L’objectif était d’élaborer un livret pédagogique dédié aux ostéopathes. Le SFDO, le R.O.F, ODF, la FédEO ont été intégrés à ce groupe de travail ainsi que quelques personnes qualifiées.

Le guide pédagogique et l’attestation professionnelle ont ensuite été validés par la très grande majorité des structures représentants l’ostéopathie dont les kinés ostéopathes, les médecins ostéopathes (1) et les autres associations d’ostéopathes comme l’AFO ou la CNO.

(1) un kiné ostéo est  une masseur-kinésithérapeutes détenteur du titre d’ostéopathe et un médecin ostéo est un médecin détenteur du titre d’ostéopathe

2/ L’attestation professionnelle : un nouvel outil

L’attestation professionnelle pourra être délivrée par un ostéopathe à l’issue d’une consultation avec une victime.  Ce document permettra d’engager une action en justice.

C’est un document écrit par lequel l’ostéopathe atteste de l’existence de signes ou de lésion traumatique.

L’ostéopathe pourra délivrer une attestation après avoir examiné la patiente.

  • Il prendra tout le temps d’écoute nécessaire. Il examinera la patiente dans le cadre de ses compétences lors d’un examen en ostéopathie
  • Il remettra l’original de ce document directement à la victime
  • En aucune manière il ne pourra remettre ce document à une autre personne
  • L’ostéopathe devra en conserver un double dans le dossier patient. Une note explicative sera d’ailleurs mise à disposition dans le guide

Attention :

  • L’attestation devra être rédigée de manière lisible, précise, sans terme technique ni abréviation
  • L’identité de la victime sera déclarée
  • L’ostéopathe reportera les dires spontanés de la victime sur le mode déclaratif entre guillemets, sous la forme de :  » Madame XXX déclare …. » ; « Madame XXX indique que …. » etc.
  • Une lecture de l’attestation devra être faite à la victime avant de la lui remettre signée
  • À aucun moment l’ostéopathe ne désignera le tiers responsable
  • À aucun moment l’ostéopathe ne fera un jugement ou une interprétation ou une reformulation
  • À aucun moment, l’ostéopathe ne se prononcera sur la réalité des faits, ni affirmera la responsabilité d’un tiers
  • À aucun moment, l’ostéopathe ne se prononcera sur le caractère volontaire ou involontaire des violences
  • L’ostéopathe devra décrire avec précision et sans ambiguïté les faits constatés sur le plan physique et émotionnel en s’appuyant sur son examen. Il devra dater et signer cette attestation

En savoir +

Santé périnatale : un rapport inédit pour décrire et améliorer l’état de santé des femmes et des nouveau-nés

Santé publique France publie aujourd’hui son rapport sur la santé périnatale qui réunit dans un document unique un ensemble d’indicateurs visant à décrire l’état de santé de la femme enceinte, du fœtus et du nouveau-né au cours de la période allant de la grossesse au postpartum. Ce rapport permet pour la première fois une description globale de l’état de la santé périnatale en France, présentant son évolution pour la période 2010-20191 , grâce à une analyse multi sources à échelle nationale et régionale. Les résultats montrent que si certains indicateurs de santé périnatale témoignent d’un niveau élevé et stable de prise en charge en France, les analyses plus fines mettent en évidence une situation hétérogène entre les territoires. Elles témoignent également d’une situation préoccupante de la santé périnatale de façon globale en France. Les constats issus des analyses de données plaident ainsi en faveur d’un renforcement de la prévention et de la promotion de la santé périnatale. Dans le cadre de la stratégie des 1 000 premiers jours qui permet d’apporter des informations utiles aux décideurs, aux parents et aux acteurs concernés, Santé publique France rediffuse ainsi à partir du 26 septembre la campagne d’information « Devenir parent, c’est aussi se poser des questions ».

Lire la suite

Source www.santepubliquefrance.fr/

La SEROPP dit STOP à « l’ostéo-bashing »

La SEROPP déplore les attaques médiatiques répétées ces derniers mois sur le bien-fondé de l’ostéopathie pédiatrique. L’association souhaite apporter des éléments complémentaires d’information et de réflexion en réponse à la tribune du collectif No FakeMed relayé par Le Figaro en septembre. »

Lire l’article complet

Enquête nationale périnatale 2021

Santé publique France participe à la 6e édition de l’Enquête Nationale Périnatale 2021 auprès d’environ 15 000 femmes venant d’accoucher en maternité, puis 2 mois après leur accouchement afin de recueillir des informations sur leur santé et celle de leur(s) nouveau-né(s).

Contexte de l’enquête

Les professionnels qui travaillent dans le domaine périnatal ont besoin de données nationales détaillées, fiables, et actualisées de manière régulière. La connaissance des principaux indicateurs de santé est en effet indispensable pour suivre leur évolution, orienter les politiques de prévention, et évaluer les pratiques médicales. 
 
Les Enquêtes Nationales Périnatales (ENP) recueillent des informations sur l’état de santé des mères et des nouveau-nés, les pratiques médicales pendant la grossesse et l’accouchement. Elles sont répétées environ tous les 5 ans depuis 30 ans, sur une semaine en maternité et portent sur environ 13 000 à 15 000 nouveau-nés selon les années.
 
Pour permettre aux territoires d’Outre-mer de disposer de données spécifiques, Santé Publique France étend cette nouvelle édition de l’ENP sur une plus longue période dans les DROMs. Ainsi, la durée de l’ENP sera prolongée dans les maternités de La Réunion, Mayotte, Guadeloupe et Martinique, en conservant la même méthodologie, pour y constituer un échantillon d’environ 3700 naissances (620 naissances dans l’ENP sans extension).

Déroulement de l’enquête

Population et calendrier

L’enquête porte sur tous les enfants nés dans toutes les maternités publiques, privées et maisons de naissance selon le calendrier ci-dessous :

LieuDate
France métropolitaine et Guyane– une semaine du 15 au 21 mars 2021
– ou sur 2 semaines consécutives (1 jour sur 2) entre le 8 et le 28 mars pour les maternités réalisant beaucoup d’accouchements
La Réuniondu 15 mars au 11 avril 2021
Mayottedu 25 octobre au 5 décembre 2021
Guadeloupe / Saint-Martindu 15 mars au 16 mai 2021
Martiniquedu 15 mars au 20 juin 2021

Etapes de l’enquête

1re étape : à la naissance en maternité

Une sage-femme enquêtrice interrogera les femmes en maternité lors d’un entretien d’une quinzaine de minutes sur les conditions de vie, le suivi prénatal et les comportements de prévention. 

L’entretien sera complété par un recueil d’informations à partir du dossier médical incluant les complications de la grossesse, le déroulé de l’accouchement et l’état de santé de la mère et du nouveau-né. 

2e étape : à 2 mois par web ou par téléphone

Il s’agira d’un questionnaire d’une quinzaine de minutes portant sur : la santé de la femme et de l’enfant depuis le retour à domicile, le ressenti des femmes par rapport aux soins reçus pendant la grossesse et l’accouchement, l’expositions aux produits cosmétiques et l’alimentation de l’enfant.

3e étape : analyses de données issues de l’Assurance Maladie de la mère et de l’enfant

L’objectif sera de compléter les recueils précédents avec des informations de consommations médicales issues des données de l’Assurance Maladie (consultations en médecine de ville, séjours à l’hôpital, médicaments, affections longues durées…) sur une période commençant avant votre grossesse et allant jusqu’au 1 an de l’enfant. 

Pour les femmes accouchant à Mayotte, l’enquête se déroulera exclusivement en maternité. Il n’y aura pas de questionnaire lors des 2 mois de l’enfant, ni de recueil d’informations auprès de l’Assurance Maladie.

Les mères pourront exercer leur droit d’opposition pour chacune des étapes de l’enquête. 

Thématiques abordées

Ces questionnaires porteront sur :

  • la situation socio-démographique des femmes
  • la santé des femmes avant la grossesse
  • le suivi de la grossesse
  • la prévention durant la grossesse
  • les complications obstétricales
  • le déroulement de l’accouchement
  • l’état de santé de l’enfant
  • l’allaitement de l’enfant à la maternité
  • les conduites à risque (consommation de tabac…)
  • le dépistage du retard de croissance in utero
  • la composition de l’équipe médicale et paramédicale en salle de naissance
  • la conduite du travail de l’accouchement
  • la prise en charge de la douleur
  • la présence du partenaire pendant le suivi de la grossesse et à l’accouchement
  • le retour à domicile après l’accouchement
  • le bien-être et la santé mentale des femmes
  • les violences faites aux femmes
  • la littératie en santé
  • le mode de couchage de l’enfant

Quelques questions spécifiques pour les DROMs complètent le questionnaire à 2 mois. Elles portent sur :

  • la consommation de riz cru, de glaçons, de terre pendant la grossesse
  • la vaccination des proches contre la grippe et la coqueluche
  • la consultation à distance avec un professionnel de santé
  • la renonciation aux soins par manque de moyen de transport
  • la consultation de professionnel de santé concernant le diabète et l’alimentation de la mère
  • les difficultés rencontrées lors des tétées

Responsables et partenaires

L’Enquête Nationale Périnatale 2021 est sous la responsabilité de l’Inserm en collaboration avec Santé Publique France, la Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques, la Direction Générale de la Santé et la Direction Générale de l’Offre de Soins. 

L’extension dans les DROMs est sous la responsabilité de Santé publique France, conjointement avec les Agences régionales de santé des DROMs. 

Enquête ancillaire 

A l’issue du suivi à 2 mois, un sous-échantillon de 3 500 femmes de France métropolitaine sera tiré au sort pour participer à l’enquête Epifane 2021 qui permettra de prolonger le suivi de la mère et de son enfant durant toute sa 1ère année. Elle portera en particulier sur l’alimentation de l’enfant et sur la santé des mères et de l’enfant durant cette période. 

Autorisations réglementaires

L’ENP et l’extension dans les DROMs sont des enquêtes d’intérêt public qualifiées de recherche impliquant la personne humaine non interventionnelle qui ont reçu les avis favorables du Comité de protection des personnes (CPP) :

  • ENP 2021 : le 07/07/2020 (référence interne CPP Ouest II : 2020-38 ; n° ID RCB : 2020-A00741-38)
  • Extension-DROMs : le 30/11/2020 (référence interne CPP Ile de France IV : 2020/107 ; n° ID RCB : 2020-A02147-32)

L’ENP et l’extension dans les DROMs mettent en œuvre un traitement de données à caractère personnel fondé sur l’intérêt public et autorisé par la Commission nationale Informatique et Libertés :

  • ENP 2021 : Autorisation de la CNIL DR-2020-391 du 31 Décembre 2020
  • Extension- DROMs : Autorisation de la CNIL DR-2021-067 du 19 Mars 2021

Résultats