Nous passons environ un tiers de notre vie à dormir. La privation de sommeil peut avoir des conséquences tels que des altérations de l’humeur, des troubles alimentaires, une augmentation du risque de cancer et de maladies cardio-vasculaires. Certaines périodes de la vie sont propices aux perturbations du sommeil, en particulier celle où l’on devient parent. Les pères tout comme les mères, décrivent au cours des 6 années suivant la naissance de leur premier enfant une insatisfaction concernant la qualité et la durée de leur sommeil, pouvant engendrer une altération de l’attachement à leur enfant.
Les pères sont actuellement reconnus comme autant à risque de perturbations du sommeil que leurs compagnes car ils participent aux soins nocturnes au bébé et ils peuvent être affectés par les réveils des mères. De plus, ils retournent travailler plus rapidement et n’ont pas la possibilité de compenser leur perte de sommeil nocturne par des siestes. Cependant, peu d’études ont exploré les modalités de sommeil des pères.