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À LA DÉCOUVERTE DE L’OSTÉOPATHIE
L’ostéopathe, dans une approche systémique, après diagnostic ostéopathique, effectue des mobilisations et des manipulations pour la prise en charge des dysfonctions ostéopathiques du corps humain.
Ces manipulations et mobilisations ont pour but de prévenir ou de remédier aux dysfonctions en vue de maintenir ou d’améliorer l’état de santé des personnes, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agent physique
Le kinésithérapeute est un professionnel de la santé qui met en œuvre la rééducation :
- Des troubles du mouvement ou de la motricité de la personne
- Des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles
Non.
Il n’est pas nécessaire d’une prescription pour consulter un ostéopathe, l’ostéopathe est un consultant de premier rang.
Il connait les limites de sa pratique et est à même de poser un diagnostic d’exclusion, c’est-à-dire d’orienter les patients qui ne rentrent pas dans son champ de compétences vers un médecin généraliste ou un spécialiste.
Oui et non.
OUI si l’ostéopathe utilise des manipulations pour la prise en charge de votre bébé (décret d’application de mai 2007)
NON si l’ostéopathe utilise des mobilisations douces : renseignez-vous auprès de l’ostéopathe avant la consultation ; s’il est membre de la SEROPP, l’ostéopathe doit respecter des Recommandations de bonnes pratiques et d’Éthique qui proscrivent les techniques de manipulation et les techniques en hyperextension
En fonction des régions et de l’expérience du praticien, les tarifs s’échelonnent entre 50 et 90€
Non, la légalisation de la profession n’entraîne pas, pour l’instant, le remboursement des soins délivrés par le régime d’assurance maladie obligatoire.
Mais dans de nombreux cas, selon votre contrat, les séances d’ostéopathie sont prises en charge par les mutuelles,. Votre ostéopathe vous délivrera une note d’honoraires à envoyer à votre mutuelle et ainsi obtenir le remboursement de toute ou d’une partie de la consultation.
L’enfant n’est pas un adulte en miniature mais un adulte en devenir, c’est-à-dire qu’il n’a pas la même anatomie, la même vascularisation, la même neurologie, il a des cartilages de croissance, il grandit de manière asymétrique, par conséquent les techniques utilisées ne peuvent, ne doivent pas être les mêmes techniques que pour l’adulte. Les motifs de consultations diffèrent également car les besoins de l’enfant sont spécifiques.
Aussi la pratique de l’ostéopathie pédiatrique et périnatale nécessite une formation complémentaire au diplôme d’ostéopathe d’au moins 140h basée uniquement sur l’OPP.
Non.
si vous touchez le crâne de votre enfant avec douceur, il n’y a aucun danger. Il faut juste éviter de mettre trop de pression sur les fontanelles mais vous pouvez lui laver les cheveux et lui caresser la tête avec douceur.
Le crâne de bébé est fait de plusieurs os non soudés et d’espaces mous appelés fontanelles. Les fontanelles sont délicates mais solides pour bien protéger le cerveau de bébé, elles disparaissent quand les os du crâne se rejoignent.
La fontanelle antérieure, celle de devant, se fermera autour de 18 à 24mois.
OUI.
Lors d’une consultation d’ostéopathie, le praticien, en plus d’un échange sur les antécédents médicaux du patient, examine l’intégralité du corps afin d’en identifier les dysfonctionnements et trouver leur source.
Par cet examen, l’ostéopathe vérifie ainsi que le patient ne présente pas de contre-indications aux soins ostéopathiques.
Dès lors que l’ostéopathe identifie le signe d’une pathologie sous-jacente potentielle, il oriente son patient vers un médecin pour réaliser un bilan médical complet.
L’ostéopathe bien formé est donc en mesure d’identifier les limites de son art et saura interrompre une prise en charge avant toute manipulation ou mobilisation contre-indiquée.
Pour un ostéopathe spécialisé en pédiatrie, vous pourrez consulter l’annuaire de la SEROPP (Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique)
LE DÉROULEMENT D’UNE CONSULTATION
Cela dépend des ostéopathes, en général entre 45 min et 1 h, il faut s’accorder du temps pour écouter et accueillir les enfants et leurs familles.
Le carnet de santé, le compte-rendu de naissance, tout examen complémentaire effectué, tout compte-rendu d’autre professionnels de santé (bilan en psychomotricité, en orthophonie, les radiographies dentaires, du rachis etc…).
Oui.
Le bon déroulement d’une consultation est dépendant de l’état de bien-être de votre enfant. S’il a besoin de manger juste avant ou pendant la consultation, votre ostéopathe saura s’adapter. Souvent nous travaillons pendant que bébé tète le sein ou qu’il prend son biberon ou bien, pour les plus grands, nous faisons une petite pause « goûter » si la faim se fait ressentir. C’est au professionnel de s’adapter, pas à l’enfant.
Non et oui.
Non tout au moins au début. Quand nous échangeons, discutons, laissons le tranquille, le sommeil est précieux et de nombreux processus se mettent en place lors de cette phase.
OUI, car pour évaluer ses compétences, un certain état d’éveil de votre enfant sera nécessaire pour évaluer ses compétences relationnelles et motrices.
Le déshabillage permettra de le réveiller en douceur.
Dans ces recommandations de bonnes pratique et d’éthique, la SEROPP proscrit les manipulations : un ostéopathe pédiatrique ne doit pas faire craquer votre enfant.
Cependant parfois, certains enfants « craquent » quand on les change, ou lorsque nous les soulevons pour les prendre dans nos bras. C’est tout à fait normal, les bébés sont très souples, et parfois nous entendons ces petits bruits lorsque les articulations bougent.
Non.
Les techniques ostéopathiques sont douces et indolores, mais elles peuvent indisposer votre bébé s’il est fatigué, s’il a faim, et si tout simplement ce n’est pas son moment, comme pour nous.
Un de ses moyens d’expression sont les pleurs.
Ils seront toujours pris en considération et l’ostéopathe pédiatrique saura moduler la séance en fonction de l’inconfort ou du rythme de votre enfant.
La consultation peut se dérouler sur la table de massage, au sol, dans les bras, et même en jouant pour les plus grands.
Oui.
Afin d’optimiser l’examen clinique de votre bébé, l’ostéopathe pédiatrique vous demandera de le déshabiller. Chez l’enfant plus grand, les sous-vêtements sont conservés.
LES PRINCIPAUX MOTIFS DE CONSULTATION
OUI
Si l’accouchement a été compliqué pour vous et/ou votre enfant, si votre bébé à des difficultés pour téter, ou pour tourner la tête, s’il présente une déformation du crâne ou du visage.
NON
Si tout se passe bien, vous pouvez consulter pour faire un bilan à la fin de son premier mois.
Oui.
Les régurgitations sont du lait recraché par la bouche sans effort, juste après ou à distance des repas et sont dues à l’immaturité du système digestif de bébé et du « trop plein ». Elles sont physiologiques et surtout non douloureuses.
Deux tiers des enfants âgés de 4 à 5 mois ont des régurgitations, à 10-12 mois ils ne sont plus que 5%.
Si les régurgitations sont en grandes quantités, douloureuses et avec une perte de poids, consulter votre médecin.
Oui.
En tout premier lieu, consultez immédiatement un dentiste pédiatrique, même si aucune lésion n’est apparente. Ces chocs touchent l’intégrité de la dent et des tissus environnants. Les conséquences d’un traumatisme dentaire peuvent apparaître immédiatement ou quelques semaines voire quelques mois après le choc.
En lien avec le dentiste pédiatrique, l’ostéopathe peut agir spécifiquement sur la mobilité, sur l’os, sur la vascularisation et l’innervation de la ou des dents ayant subie(s) un traumatisme bucco-dentaire.
Oui.
Le passage par le 4 pattes permet de mettre en place de nombreuses compétences telles que tonifier ses bras, coordonner et alterner les mouvements droite/gauche et haut /bas de son corps, franchir des obstacles, grimper, se protéger, plier les genoux, se mettre assis, développer son sens de l’équilibre.
L’ostéopathe, en améliorant la motricité et la mobilité de votre bébé l’aidera à passer par cette étape.
Non.
L’acquisition de la marche est variable d’un enfant à l’autre et est fonction de la maturation de son cerveau.
La fourchette d’acquisition de la marche est comprise entre 10 et 22 mois.
Oui.
La tétine peut avoir des répercussions sur le langage, sur la santé bucco-dentaire, sur la sphère orofaciale, et sur l’apprentissage de la gestion des émotions de votre enfant.
L’âge idéal pour arrêter la tétine est compris entre 2 et 3 ans, c’est-à-dire à la sortie de toutes les dents de lait.
Vous pouvez utiliser de nombreuses astuces, comme la fée tétine ou bien le père Noël qui viennent récupérer la tétine en échange d’un cadeau, à vous de voir.
Les ostéopathes et les autres professionnels de santé sont également là pour vous aider et vous soutenir dans cette étape.