La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique

La SEROPP vous informe que la thèse du Dr Roselyne Lalauze-Pol Ph D en neurosciences – Ostépathe DO
« La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique » est accessible en ligne sur  http://www.theses.fr/2020UPSLP059

Bonne lecture

Stratégies pour stimuler le langage

Même si je devine ce que mon enfant veut…
J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS,
qu’il dise un mot, fasse un signe ou un son
(selon son développement).
Lorsque je donne une consigne ou pose une question,
J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS,
avant de la répéter.
Je l’aide en nommant ce qu’il veut.

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Résultats de l’enquête EPIPAGE-2 : suivi à 5 ans 1/2 des enfants nés prématurément

A l’âge de 5 ans et demi, 35% des enfants nés extrêmes prématurés, près de 45% des grands prématurés et 55% de ceux nés modérément prématurés auront une trajectoire développementale proche de la normale. Les enfants nés prématurément peuvent néanmoins rencontrer des difficultés, allant de handicaps sévères mais rares à des troubles plus subtils nécessitant cependant de mobiliser des ressources médicales, paramédicales et familiales importantes. A cinq ans et demi, à l’âge auquel il devient plus facile d’explorer les grands domaines du neuro-développement, plus d’un tiers des enfants nés prématurément présentaient ainsi des difficultés dites mineures dans les domaines moteurs, sensoriels, cognitifs, ou du comportement. La fréquence de ces difficultés nécessite un suivi rapproché de ces enfants dans des réseaux structurés pour les repérer précocement et mettre en place des interventions à une période où la plasticité cérébrale est maximale.

C’est ce que révèle l’enquête EPIPAGE-2, réalisée par les chercheurs de l’équipe Inserm-Université de Paris EPOPé – « Equipe de Recherche en Épidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique », du Centre de Recherche Epidémiologie et Statistiques (CRESS, Unité 1153) et impliquant des équipes de l’AP-HP. Cette étude s’est intéressée au devenir de 3083 enfants nés prématurément, à leur insertion scolaire, à leur recours à des prises en charge, ainsi qu’aux inquiétudes ressenties par leurs parents. Elle est publiée dans la revue The British Medical Journal.

En France, la prématurité est la première cause de mortalité néo natale et est responsable de la moitié des handicaps d’origine périnatale. Elle touche chaque année environ 55 000 naissances. Parmi ces milliers d’enfants, 8 à 10 000 naissent au terme de 22 à 31 semaines de grossesse et sont décrits comme extrêmes ou grands prématurés. (lire la suite…)

Source texte et photo : INSERN

Le port du masque par les professionnels de la petite enfance

QUEL IMPACT SUR LES ENFANTS ? A QUELS SIGNES DOIT-ON RESTER VIGILANTS ?

il ne s’agit pas d’être pour ou contre le masque mais de trouver des solutions pour concilier les gestes qui nous protègent contre le virus et les conditions essentielles au bon développement cognitivosocial des enfants. On ne doit pas avoir à choisir entre la peste et le choléra ! Le port du masque et les gestes barrières ne doivent jamais freiner ces apprentissages.
Il faut intelligemment combiner les deux.
Nous souhaitons alerter les professionnels de la petite enfance sur les périodes critiques du cerveau au cours desquelles s’acquièrent des compétences essentielles pour vivre en société. L’ensemble de nos arguments reposent sur des recherches scientifiques récentes. (…)

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Les ostéopathes peuvent bien entendu exercer, mais…

ne sont pas prioritaires pour faire garder leurs enfants.

L’ostéopathe n’est pas indispensable aux yeux du gouvernement

Le gouvernement a publié la liste des « professions indispensables à la gestion de l’épidémie » en fin d’après-midi.

Pour les professionnels qui y sont inscrits (et exclusivement pour eux), une solution d’accueil pour leurs enfants sera proposée. Lire la suite…

Réaction de la SEROPP à l’article du Figaro du 22-03-2021 « L’ostéopathie crânienne pour les bébés est-elle utile ?

Le Bureau de la Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique (SEROPP) a souhaité faire une mise au point à la suite de la lecture de l’article intitulé « L’ostéopathie crânienne pour les bébés est-elle utile ? » publié dans le quotidien Le Figaro dans son édition du 22 mars 2021, et pour lequel Roselyne Lalauze-Pol, Présidente de la SEROPP, a été interviewée. (… lire la suite)

Plagiocéphalie et retard de développement

Voici deux études récentes sur le développement moteur et les déformations crâniennes positionnelles :

Etude HYPOSTEO

Après un arrêt l’étude HYPOSTEO reprend.

Repérage des femmes victimes de violences au sein du couple

Quels sont les objectifs de cette recommandation ?

  • renforcer l’implication des professionnels de santé dans la lutte contre les violences faites aux femmes
  • favoriser le repérage des femmes victimes de violences au sein du couple
  • faciliter la coordination entre professionnels concernés

 

À qui s’adresse cette recommandation ?

Tous les professionnels de santé sont concernés dans leur pratique.

  • Ces recommandations s’adressent plus particulièrement aux professionnels de santé intervenant en premier recours ou dans le cadre de la prévention : médecin généraliste, médecin urgentiste, pédiatre, gynécologue médical, gynécologue obstétricien, psychiatre, médecin du travail, sage-femme, infirmier(e) des urgences et libéral(e), infirmier(e) puériculteur(trice), chirurgien-dentiste, masseur kinésithérapeute.
  • Autres professionnels de santé concernés par le thème et partenaires d’autres secteurs associés aux professionnels de santé : médecin en UMJ, médecin des conseils départementaux et en particulier médecin de PMI et référent protection de l’enfance, psychologue, pharmacien(ne), conseiller(e) conjugal(e) des CPEF, assistant(e) social(e), travailleur social et professionnel travaillant en lien avec les professionnels susnommés (aide-soignant(e), auxiliaire de puériculture, secrétaire médical(e), etc.).

 

Données épidémiologiques

Toutes les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, leur âge, leur orientation sexuelle, leur état de santé, leur handicap peuvent être concernées.

  • En moyenne en France, 219 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, au cours d’une année
  • Seulement 19 % de ces victimes déclarent avoir déposé une plainte auprès de l’autorité (gendarmerie ou commissariat de police) à la suite de ces violences
  • En 2018, 121 femmes ont été tuées dans un contexte de violences au sein du couple
  • Vingt et un enfants mineurs sont décédés, ont été tués cette même année, sur fond de conflit conjugal
  • Les femmes restent les premières victimes de violences conjugales, mais il faut rappeler que les hommes peuvent aussi être victimes de ces violences

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