Pour répondre aux « violences obstétricales »…

Pour répondre aux « violences obstétricales », un label pour les maternités « bienveillantes »
Les maternités s’engagent à respecter douze critères, comme la possibilité de « vivre un accouchement démédicalisé ».

C’est une mesure visant à répondre aux cas de violences obstétricales dénoncées par de nombreuses femmes, notamment à la suite de leur accouchement. Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a présenté jeudi 17 octobre un nouveau label, attribué aux maternités « qui s’engagent à mettre la bienveillance au centre » de leurs activités et « qui acceptent la transparence » sur leurs pratiques.

Ce label, dont le projet avait été annoncé à la fin de 2017, est l’une des réponses de la profession aux accusations de violences obstétricales qui avaient émergé quelques mois plus tôt sur les réseaux sociaux et dans les médias, témoignant de gestes médicaux inappropriés ou pratiqués sans consentement.

Les maternités labellisées CNGOF s’engagent à respecter douze critères, tels que la possibilité pour les patientes de « vivre un accouchement démédicalisé » en l’absence de facteur de risque, l’amélioration de l’information des femmes enceintes ou la transparence sur leurs taux d’épisiotomie, d’accouchements déclenchés et de césariennes, a expliqué le président du CNGOF, Israël Nisand, au cours d’une conférence de presse.

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Source : Le MONDE 18-10-2019

Stop aux violences envers les femmes

Violences sexistes et sexuelles, réagir peut tout changer : Consulter le site

Médecines alternatives: ça bouge, les paroles se libèrent

Dans un livre ouvert, sans a priori, trois praticiens font le point sur l’intérêt et l’utilité des «médecines complémentaires et alternatives».

D’ordinaire, il faut choisir son camp: pour ou contre les MCA, c’est-à-dire pour ou contre les Médecines Complémentaires et Alternatives. Le Dr Philippe Denormandie ne choisit pas. Il se sert des deux. Avec deux compères, Véronique Suissa, psychologue, et Serge Guérin, sociologue, il vient d’achever un ouvrage terriblement utile sur les MCA, où ils sortent des clichés tenaces et des postures définitives pour simplement donner leur place à l’une comme à l’autre, à la médecine classique (ou «allopathique») et aux MCA (1).

Maladies chroniques et médecines alternatives

«Cela dépend du patient et de l’histoire de chacun», explique Philippe Denormandie. Et de donner un exemple : «Quand on opère d’un cancer digestif au mois de juin, un vieux patient dont le seul souhait est de passer l’été en passant de bons repas avec ses petits enfants, alors on ne va pas lui faire une chirurgie invalidante qui lui interdirait tout repas pendant plusieurs mois.» Philippe Denormandie est ainsi. Il surprend. Il a derrière lui un long et brillant parcours médical. Chirurgien hospitalier, spécialiste en neuro-orthopédie à l’hôpital de Garches, il s’est toujours occupé de patients très lourds, travaillant en parallèle dans des groupes d’Ehpad. Récemment, il a été missionné par la ministre de la Santé sur la question de l’accès aux soins et du handicap. «La chirurgie en situation de handicap m’a fait découvrir un autre monde. J’ai côtoyé des gens avec des déformations physiques, des contractures, des troubles neurologiques. Et on se rend compte que la prise en charge chirurgicale n’est pas la seule réponse.» Il précise: «Quand j’ai fréquenté le monde des Ehpad, j’ai été frappé par l’agressivité des thérapeutiques qu’on proposait aux résidents et l’on voyait bien que la solution n’était pas que médicamenteuse. Cela ne suffit pas de prescrire 3 grammes de Doliprane, et puis s’en aller.» Ou encore: «On le voit avec les maladies chroniques, il y a plein d’à côté que l’on se doit de traiter. Et puis, le mode de vie et les souhaits du patient sont de plus en plus importants.» 

Etat des lieux

C’est de ce constat qu’est née l’idée d’un livre sans a priori, ouvert à tous vents et centré sur la personne. La psychologue Véronique Suissa avait fait une thèse pour tenter de comprendre pourquoi, en cours de chimiothérapie, les patients ont bien souvent recours aux MCA. De son côté, Serge Guérin avait beaucoup travaillé sur la vieillesse. Les trois auteurs ont sollicité des spécialistes pour des analyses historiques ou sociologiques mais aussi des argumentaires sur telle ou telle médecine alternative. Le livre est devenu une sorte d’état des lieux tranquille sur les pratiques, avec les avantages et les inconvénients de chacune de ces MCA.

Des évaluations différentes

Le succès des MCA ? Pour les auteurs, c’est dû à ce joli mot de «croyance». Le patient a une histoire, des souhaits, il n’est pas que le réceptacle d’une technique médicale; il a besoin de croire en son traitement et en la médecine, d’autre chose que de l’effet mécanique d’un médicament. «Il fallait sortir d’une vue centrée que sur la maladie, insiste Philippe Denormandie. D’autant qu’on le voit bien autour de nous, tout le monde en parle, tout le monde s’échange des conseils. A l’hôpital, les patients ont recours aux MCA, le personnel soignant en discute.» Certes, mais le disque n’est-il pas rayé ? Quid des polémiques exacerbées autour de l’homéopathie ? «Je crois que l’homéopathie a fait une erreur en voulant se positionner dans une seule approche de type médicament, car logiquement cela devait la conduire à entrer dans une évaluation de médicament. Or ce sont des logiques différentes d’évaluation», répond Philippe Denormandie qui ajoute: «Les MCA doivent bien évidemment être évaluées, mais cela doit nous conduire à des évaluations différentes, avec d’autres critères.» Et ce chirurgien se veut optimiste : «Cela bouge, les paroles se libèrent. Le recours à Internet a provoqué une forte évolution. Et puis, nous n’avons pas le choix: plus on est dans la chronicité, plus il y a tout ces petits symptômes à prendre à charge.»

Preuve qu’il se passe bien quelque chose, et que les barrières sont moins infranchissables, dans le PLFFS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) qui va être débattu ces jours-ci au Parlement, des parcours de soins autour du cancer, avec des MCA, vont être pris en charge par l’Assurance maladie.

«Médecines complémentaires et alternatives, pour ou contre?», sous la direction de Véronique Suissa, Serge Guérin et Philippe Denormandie, aux Editions Michalon, 420 pp., 24 euros. 

Source : Libération.fr

Agir pour bébé

La grossesse et l’arrivée de bébé entraînent de nombreuses questions et interrogent nos habitudes de vie. En cliquant sur les objets des espaces du logement, nous obtenons pas à pas des conseils pratiques sur des sujets qui nous préoccupent : substances chimiques, accidents domestiques, virus, mais aussi bien-être, alimentation, relation avec bébé… En savoir +

Recherche collaborateur Paris 11

Afin de réduire le temps d’attente (1,5 mois) je cherche un(e) assistant(e) ostéopathe exclusif(ve) pour une collaboration à long terme. Je suis formé à OPP et travaille avec 2 gynécologues, une formation en pédiatrie est donc nécessaire. Le cabinet est orienté sur les troubles posturaux et du matériel d’analyse de la posture est en cours d’achat… Une formation en posturologie serait également appréciable.

Merci d’envoyer vos CV et lettre de motivation a l’adresse suivante : p.osteopathe@gmail.com

Pierre NGUYEN – Osteopathe-posturologue
Cabinet d’ostéopathie posturale

Trotteur et youpala : les dangers pour la posture

De nombreuses publications médicales et des statistiques dès les années 1960, montrent des taux d’accidents élevés dus à la pratique du youpala, et des retards lors de l’acquisition de la marche en cas d’utilisation intensive ou trop précoce. Il y aurait près de 600 blessures graves annuelles en Union Européenne et 5000 aux Etats-Unis, chiffres annoncés par ces pays.

Quel est le discours des professionnels ?

Depuis quelques années je me forme dans le milieu du rééquilibrage fonctionnel et de la posturologie. Les avis sont unanimes et chaque formation le rappelle : évitons d’utiliser les youpalas !

J’ai pu rencontrer des kinésithérapeutes, orthophonistes, posturologues, ostéopathes, psychomotriciens, ergothérapeutes. Tous ces spécialistes du mouvement sont unanimes sur l’utilisation du trotteur. Le youpala est également interdit dans les crèches et chez les assistantes maternelles. Le Canada en a même interdit la vente en 2004 !

Les effets sur la posture

Les risques d’accidents sont présents mais ne font pas partie de mon domaine de compétence. Je vais plutôt m’attarder sur quelques effets néfastes liés à la posture, et au développement psychomoteur de votre enfant. Je ne vais pas tous les ratisser, mais vous donner les principaux troubles occasionnés.

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Sources : Intégration Motrices Primordiales – Institut IP – FMS

Apprivoiser les écrans et grandir.

Différents lieux et dates
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Recherche assistant cabinet ostéopathie Paris 12ème

Je recherche un(e) assistant(e) à partir du 1er septembre 2019,

Possibilité de travailler de 1 à 4 jours par semaine en partageant les salles de consultation

Possibilité de développer une clientèle et s’investir à long terme au sein du cabinet.

Merci d’envoyer CV et lettre de motivation par mail: lemaire.anne@club-internet.fr

 

Anne LEMAIRE Paris 12
membre de la SEROPP

Ostéopathie pour nourrissons pour quel motif consulter et quelles sont les contre indications ?

Article  » Femme actuelle 3 juin 2019″ Ostéopathie pour nourrissons pour quel motif consulter et quelles sont les contre indications?

Tête plate, problèmes pour téter, asymétrie faciale… L’ostéopathie aide les nouveaux-nés et les nourrissons atteints de troubles fonctionnels. Quels sont les motifs de consultation et les contre-indications ? On fait le point.

Pourquoi consulter un ostéopathe pédiatrique ?

L’ostéopathie pour les nourrissons est une pratique de plus en plus conseillée dans les maternités. Dédiée aux nouveaux nés, elle ne ressemble en rien à celle proposée aux adultes et ne traitent pas les mêmes troubles. L’ostéopathe peut intervenir dès les premiers jours du bébé.

Le professionnel de santé ne manipule pas l’enfant, il le mobilise. C’est très important de distinguer les deux termes, car les mouvements du praticien sont doux, lents et il n’y a pas de craquements”, tient à préciser Roselyne Lalauze-Pol, présidente de la Société Européenne de Recherche en Ostéopathie Périnatale et Pédiatrique (SEROPP) et ancienne attachée de l’hôpital Robert Debré.

Nolwenn, 28 ans, a consulté une ostéopathe pédiatrique pour la première fois une quinzaine de jours après la naissance de son fils Léon. “C’est la maternité qui m’a conseillé de prendre rendez-vous. Mon bébé faisait 4 kg lorsqu’il est né, il fallait vérifier qu’il n’y avait pas de dégâts après l’accouchement, explique la mère de famille. De mon côté, je voulais être sûre qu’il n’y ait pas d’histoire de tête plate.” (…)

Lire l’article complet  » Femme actuelle 3 juin 2019″ 

Assemblée générale SEROPP le 20-06-19

Assemblée générale SEROPP le Jeudi 20 juin 2019 à PARIS à 19h
Les membres actifs 2018 sont invités à prendre date de cette réunion. La convocation et l’ordre du jour suivront par mail.