Bronchiolite

Cette année les indicateurs montrent un démarrage plus rapide et plus précoce de la circulation du virus de la bronchiolite par rapport aux années précédentes et la région francilienne est passée en phase épidémique le 14 octobre dernier. L’Agence se mobilise pour y faire face notamment en relayant les messages de prévention et le rappel des gestes barrières auprès de l’entourage des nourrissons.
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Source : https://www.iledefrance.ars.sante.fr/bronchiolite-3

Hiver 2021 : Protégez votre enfant des infections virales

Epidémie d’infections virales hivernales 2021 : les parents doivent protéger leurs nourrissons

La crise sanitaire du COVID nous a démontré l’hiver dernier que les mesures barrières appliquées par les adultes protégeaient efficacement les jeunes enfants des virus de l’hiver. Cette année encore, les jeunes parents peuvent limiter efficacement le risque d’infection virale des plus jeunes en appliquant quelques mesures simples durant les premiers mois de la vie et ce dès la sortie de la maternité :

• Limiter les visites au cercle des adultes très proches et non malades, pas de bisous ni de passage de bras en bras, pas de visite par des jeunes enfants avant l’âge de 3 mois
• Se laver les mains (ou solution Hydro Alcoolique) avant et après la manipulation du bébé
• Porter soi-même un masque en cas de rhume, de toux ou de fièvre
• Si le reste de la fratrie présente des symptômes d’infection virale, les tenir à l’écart du bébé à la phase aiguë de l’infection
• Les réunions de familles, la fréquentation de lieux publics comme les supermarchés, les restaurants et transports en commun doivent être différés à un âge où l’infection virale sera mieux tolérée (après 3 mois)
• Eviter l’entrée en collectivité avant 3 mois, ne pas confier son enfant en collectivité les jours où il présente des symptômes d’infection virale
• Prévoir ses premières vaccinations sans retard afin qu’il soit protégé au plus vite
• Être soi-même à jour de ses vaccinations contre la coqueluche, se faire vacciner contre la grippe (idéalement pendant la grossesse en saison épidémique)

En cas d’apparition des premiers symptômes de bronchiolite qui sont la toux, la fièvre, l’obstruction du nez et parfois une gêne respiratoire, seuls les enfants de moins de 2 mois doivent consulter aux urgences car il est plus souvent recommandé de les hospitaliser quelques heures ou quelques jours pour surveillance et traitement des symptômes. En l’absence de signe de gravité (modification du comportement, enfant mou, prises alimentaires inférieures à la moitié des rations habituelles sur 3 repas consécutifs, respiration très rapide ou très lente ou irrégulière, coloration bleutée des lèvres ou des extrémités), les autres enfants doivent en priorité consulter leur pédiatre ou leur médecin généraliste de manière à ne pas attendre plusieurs heures dans des urgences surchargées ni saturer les soins d’urgences qui doivent rester disponibles pour les cas les plus graves. En cas de doute, un appel au 15 ou 112 peut aider les parents dans le choix de la consultation.

Dans l’immense majorité des cas, le traitement qui consiste avant tout à désobstruer le nez (par une technique que les soignants expliquent aux parents et reprise en dessins par la HAS) et à fractionner les repas est efficace en 8 à 10 jours car la toux persiste souvent longtemps. La kinésithérapie respiratoire n’est pas recommandée par la HAS depuis 2019, les bronchodilatateurs et les corticoïdes sont sans effets et les antitussifs contre indiqués. Les antibiotiques sont inutiles en cas de bronchiolite sans surinfection (otite ou pneumonie). L’exposition à la fumée de cigarette est un facteur d’aggravation potentielle. Il faut savoir être patient et organiser avec son médecin la surveillance et la convalescence des enfants au domicile en attendant la guérison sans multiplier les consultations médicales.

Pr Christèle Gras-Le Guen
Présidente de la Société Française de Pédiatrie (SFP)
Pr Romain Basmaci,
Secrétaire général de la Société Française de Pédiatrie (SFP)
Pr François Angoulvant
Président du Groupe Francophone de Réanimation et d’Urgences Pédiatriques (GFRUP)
Pr Robert Cohen
Président du Conseil National Professionnel de Pédiatrie (CNPP)
Président du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP)
Dr Fabienne Kochert
Présidente de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA)

MOOC : ENDOMETRIOSE : L’AFFAIRE DE TOUS

La pédagogie numérique au service de la santé : 2 objectifs
Contribuer à la formation des professionnels ; sensibiliser le grand public

En savoir + : https://pns-mooc.com/fr/mooc/19/presentation

Nouvelles recommandations sur la diversification alimentaire des tout-petits

Santé publique France accompagne les parents pour prendre en main les nouvelles recommandations sur la diversification alimentaire des tout-petits

Santé publique France dévoile aujourd’hui les nouvelles recommandations sur la diversification alimentaire pour les enfants de 4 mois à 3 ans. Afin d’accompagner au mieux les futurs et nouveaux parents ainsi que les professionnels de santé et de la petite enfance et permettre une bonne appropriation de ces nouvelles recommandations alimentaires, Santé publique France propose, à travers une campagne d’information, des outils pratiques et des contenus pédagogiques et accessibles au plus grand nombre.

En savoir +

Source : santepubliquefrance.fr/

Osteopathic Medicine for the Paediatric Population

Dear colleague,
Don’t miss the event !
The 2nd part of the scientific congress « Osteopathic Medicine for the Paediatric Population » takes place on Saturday 23 October 2021.
We invite you to participate in 4 of the 10 different workshops, led by international experts.
Take a look at our webpage to see in which workshops there are still places. It is necessary to register even if you attended the online congress in april.

Do not hesitate anymore, register now !
Hope to see you in Leuven (BE).

COVID-19 et vaccins à ARN m : Quels effets sur les femmes enceintes ?

Si certains se posent des questions sur l’innocuité de la vaccination des femmes enceintes contre la COVID-19, les résultats de cette étude devraient les rassurer.

L’administration du vaccin a été vérifiée dans les dossiers de vaccination dans le Département de la Santé de l’Etat de New York. Seules ont été incluses les femmes ayant reçu au moins une dose du vaccin à ARN m pendant la grossesse. Au total, 424 femmes ont reçu la vaccination. Elles étaient 348 à avoir reçu les deux doses (82,1%) et 76 une seule dose (17,9%). La vaccination a été initiée au premier trimestre pour 29,2% des femmes, au deuxième pour 45,5% et au troisième pour 25,2%. (…)

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Source : https://paroledesagesfemmes.com/

La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique

La SEROPP vous informe que la thèse du Dr Roselyne Lalauze-Pol Ph D en neurosciences – Ostépathe DO
« La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique » est accessible en ligne sur  http://www.theses.fr/2020UPSLP059

Bonne lecture

Stratégies pour stimuler le langage

Même si je devine ce que mon enfant veut…
J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS,
qu’il dise un mot, fasse un signe ou un son
(selon son développement).
Lorsque je donne une consigne ou pose une question,
J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS, J’ATTENDS,
avant de la répéter.
Je l’aide en nommant ce qu’il veut.

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Résultats de l’enquête EPIPAGE-2 : suivi à 5 ans 1/2 des enfants nés prématurément

A l’âge de 5 ans et demi, 35% des enfants nés extrêmes prématurés, près de 45% des grands prématurés et 55% de ceux nés modérément prématurés auront une trajectoire développementale proche de la normale. Les enfants nés prématurément peuvent néanmoins rencontrer des difficultés, allant de handicaps sévères mais rares à des troubles plus subtils nécessitant cependant de mobiliser des ressources médicales, paramédicales et familiales importantes. A cinq ans et demi, à l’âge auquel il devient plus facile d’explorer les grands domaines du neuro-développement, plus d’un tiers des enfants nés prématurément présentaient ainsi des difficultés dites mineures dans les domaines moteurs, sensoriels, cognitifs, ou du comportement. La fréquence de ces difficultés nécessite un suivi rapproché de ces enfants dans des réseaux structurés pour les repérer précocement et mettre en place des interventions à une période où la plasticité cérébrale est maximale.

C’est ce que révèle l’enquête EPIPAGE-2, réalisée par les chercheurs de l’équipe Inserm-Université de Paris EPOPé – « Equipe de Recherche en Épidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique », du Centre de Recherche Epidémiologie et Statistiques (CRESS, Unité 1153) et impliquant des équipes de l’AP-HP. Cette étude s’est intéressée au devenir de 3083 enfants nés prématurément, à leur insertion scolaire, à leur recours à des prises en charge, ainsi qu’aux inquiétudes ressenties par leurs parents. Elle est publiée dans la revue The British Medical Journal.

En France, la prématurité est la première cause de mortalité néo natale et est responsable de la moitié des handicaps d’origine périnatale. Elle touche chaque année environ 55 000 naissances. Parmi ces milliers d’enfants, 8 à 10 000 naissent au terme de 22 à 31 semaines de grossesse et sont décrits comme extrêmes ou grands prématurés. (lire la suite…)

Source texte et photo : INSERN