Femmes victimes de violences conjugales

Soutien psychologique aux familles pendant le confinement

Pour remplir nos promesses, les professionnels des Pâtes au Beurre seront présents pour un accompagnement psychologique des parents à partir du jeudi 19 mars 2020 et ce jusqu’au 11 avril 2020 inclus : 
1 seul numéro de téléphone pour toute la France : 

02.40.16. 06.52
Du lundi au vendredi de 9h00 à 21h00
Le samedi de 9h00 à 12h00

Lien    http://www.lespatesaubeurre.fr/confines-mais-pas-seuls/

Prévention des déformations crâniennes positionnelles (DCP) et mort inattendue du nourrisson

RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE

Quels sont les objectifs de cette fiche mémo ?
Renouveler les mesures de prévention de la mort inattendue du nourrisson ;
Développer la prévention primaire en maternité sur la mort inattendue et la déformation crânienne positionnelle du nourrisson ;
Réduire la survenue des déformations crâniennes positionnelles chez les nourrissons.
Harmoniser les pratiques professionnelles ;
Cette fiche mémo a été réalisée dans le cadre d’un partenariat HAS – Conseil National Professionnel de Pédiatrie (CNP-P).

A qui s’adresse cette fiche mémo ?
A tous les professionnels, en contact avec les parents et les familles, qui prennent en charge les nourrissons en ville ou dans le cadre des établissements de soins publics ou privés. : aide-soignant(e), assistante maternelle, auxiliaire de puériculture, infirmier(e), kinésithérapeute, médecin généraliste, ostéopathe, pédiatre, psychomotricien(ne), puériculteur(trice), sage-femme, technicien d’intervention sociale et familiale, …

Quels sont les messages clés ?
Le couchage à plat sur le dos strict pour le sommeil est recommandé pour prévenir la mort inattendue du nourrisson (MIN). Le principal facteur de risque de la MIN est le couchage en position ventrale ;
Les DCP sont de bon pronostic. Aucune donnée actuelle de la littérature ne permet de conclure à un lien de causalité entre DCP et retard neuro-développemental, troubles spécifiques ophtalmologiques, oculomoteurs, ou vestibulaires ;
Le principal facteur de risque des déformations crâniennes positionnelles (DCP) est la limitation de la motricité libre et spontanée du nourrisson par défaut de mobilité propre ou par contrainte environnementale externe ;
L’examen clinique est habituellement suffisant pour poser le diagnostic de DCP. L’imagerie est rarement nécessaire ;
Il est possible de prévenir la survenue des DCP en préservant la mobilité libre et spontanée du nourrisson, tout en respectant les recommandations de prévention de la MIN. Aucune intervention de soins préventive n’est nécessaire ;
Dans les DCP constituées associées à un défaut de mobilité cervicale, l’association précoce de recommandations positionnelles et de kinésithérapie à orientation pédiatrique est l’intervention de choix. (…)

Lire la suite de l’article : https://www.has-sante.fr/jcms/p_3151574/fr/prevention-des-deformations-craniennes-positionnelles-dcp-et-mort-inattendue-du-nourrisson

 

Source HAS

HYPOTONIE du NOURRISSON

Une étude, cas contrôle, destinée à comparer l’impact de la stimulation chez les nourrissons hypotoniques est en cours.

Le design de l’étude a été soumis et validé par un CPP. Il est proposé aux familles d’enfants de 4 mois à 24 mois d’âge corrigé et présentant une hypotonie non liée à une myopathie.

Il comprend deux visites pédiatriques (gratuites) et 3 consultations ostéopathiques (gratuites).

Les investigateurs sont le Pr Yannick Aujard, néonatologue, le Dr Silvia Romanello, neuro-pédiatre et les ostéopathes : Roselyne Lalauze-Pol, ancienne attachée et Séverine Lambert, attachée au service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital R. Debré

Justificatifs de la recherche

L’hypotonie de l’enfant est un symptôme non spécifique pouvant être présent dans de nombreuses affections. On distingue classiquement les causes centrales et les causes périphériques. Les causes centrales sont les plus fréquemment rencontrées (plus de 80% des cas). Il peut s’agir d’anomalie chromosomique ou génétique ; d’anomalies cérébrales acquises en rapport avec une souffrance périnatales ; de maladie métabolique, etc. Parfois aussi, il s’agit d’un retard simple du tonus qui survient en l’absence de toute anomalie neurologique et en l’absence d’atteinte musculaire congénitale.

En pratique, on distingue le tonus axial qui affecte le tonus du tronc et la posture, du périphérique. L’hypotonie s’accompagne le plus souvent d’un retard de développement moteur qui peut avoir des répercussions sur l’ensemble du développement de l’enfant ; de plus, la faible activité motrice de l’enfant induit fréquemment une moindre implication relationnelle parentale.

L’échelle de Denver II est la plus utilisée pout l’évaluer, elle comporte un module spécifique sur le développement postural.

Une prise en charge en psycho-motricité, en kinésithérapie, en rééducation, etc. peut être également associée à un traitement étiologique, s’il existe.

Ces dernières années, un traitement ostéopathique adapté est également régulièrement proposé dans des centres en disposant. Dans ce cadre, plus de 20 enfants âgés de 4 mois à 3 ans ont été filmés en début et en fin de consultation ostéopathique pédiatrique en service hospitalier (hôpital Robert Debré, paris) tout comme en cabinet libéral (espace Broussais). Ces enfants avaient une hypotonie axiale d’étiologie diverse (trisomie 21, syndrome de Prader-Willi, souffrance fœtale, cause non identifiée, etc.) Ces films montrent une amélioration immédiate et pérenne dans le temps du tonus axial et des compétences psychomotrices des enfants consultant pour hypotonie.

Pour les enfants diagnostiqués hypotoniques ayant une prise en charge psychomotricité, l’amélioration immédiate du tonus a été attestée par le soignant. Selon les dires des parents, l’interaction entre l’enfant et son milieu s’est également améliorée ; l’implication parentale est plus prégnante à la suite de cette prise en charge.

Dans leur article « Early Gait Development in Human Infants: Plasticity and Clinical Applications » Teulier et al montrent qu’étant donné la plasticité du tissu neurologique et celle des tissus musculo-squelettiques du petit enfant il est mportant de concevoir de nouvelles interventions précoces pour induire les mêmes processus de développement que chez le jeune enfant sain.

Les consultations en ostéopathie sont de plus en plus sollicitées notamment chez le petit enfant. Il s’agit en effet de technique non invasive qui, lorsqu’elles sont pratiquées par des professionnels formés et qualifiés sont sans danger. Plusieurs publications récentes dans le domaine de la périnatalité sont encourageantes.

Comme le propose l’article de Teulier et al, il parait important d’évaluer l’efficacité de ce type de consultation chez les enfants adressés pour hypotonie axiales C’est l’objectif de cette étude.

 

Objectif

Objectif principal

Amélioration du développement moteur dans les 2 groupes après 3 consultations d’ostéopathie ou de simulation.

Objectifs secondaires

  • Comparer l’amélioration du développement moteur dans les 2 groupes en fonction des groupes d’âge (4-12mois d’AC ; 12-18mois AC et 18-24 mois AC)
  • Comparer le développement moteur dans les groupes osteo et simulation
  • Evaluer le développement moteur dans le groupe simulation après 3 consultations d’ostéopathie additionnelles dans le groupe « simulation initiale »
  • Satisfaction parentale dans les 2 groupes

 

Contact :

Espace Broussais. 5, rue Broussais 75014 Paris

Pour prendre RDV contacter le secrétariat au 01 70 83 61 53

 

Dr Camille JUNG                                     Roselyne LALAUZE-POL
responsable CRC                                      Présidente la SEROPP
Centre Hospitalier Intercommunal     01 45 89 95 96
Créteil                                                         r.lalauze@wanadoo.fr