Résultats de l’enquête EPIPAGE-2 : suivi à 5 ans 1/2 des enfants nés prématurément

A l’âge de 5 ans et demi, 35% des enfants nés extrêmes prématurés, près de 45% des grands prématurés et 55% de ceux nés modérément prématurés auront une trajectoire développementale proche de la normale. Les enfants nés prématurément peuvent néanmoins rencontrer des difficultés, allant de handicaps sévères mais rares à des troubles plus subtils nécessitant cependant de mobiliser des ressources médicales, paramédicales et familiales importantes. A cinq ans et demi, à l’âge auquel il devient plus facile d’explorer les grands domaines du neuro-développement, plus d’un tiers des enfants nés prématurément présentaient ainsi des difficultés dites mineures dans les domaines moteurs, sensoriels, cognitifs, ou du comportement. La fréquence de ces difficultés nécessite un suivi rapproché de ces enfants dans des réseaux structurés pour les repérer précocement et mettre en place des interventions à une période où la plasticité cérébrale est maximale.

C’est ce que révèle l’enquête EPIPAGE-2, réalisée par les chercheurs de l’équipe Inserm-Université de Paris EPOPé – « Equipe de Recherche en Épidémiologie Obstétricale, Périnatale et Pédiatrique », du Centre de Recherche Epidémiologie et Statistiques (CRESS, Unité 1153) et impliquant des équipes de l’AP-HP. Cette étude s’est intéressée au devenir de 3083 enfants nés prématurément, à leur insertion scolaire, à leur recours à des prises en charge, ainsi qu’aux inquiétudes ressenties par leurs parents. Elle est publiée dans la revue The British Medical Journal.

En France, la prématurité est la première cause de mortalité néo natale et est responsable de la moitié des handicaps d’origine périnatale. Elle touche chaque année environ 55 000 naissances. Parmi ces milliers d’enfants, 8 à 10 000 naissent au terme de 22 à 31 semaines de grossesse et sont décrits comme extrêmes ou grands prématurés. (lire la suite…)

Source texte et photo : INSERN

Le port du masque par les professionnels de la petite enfance

QUEL IMPACT SUR LES ENFANTS ? A QUELS SIGNES DOIT-ON RESTER VIGILANTS ?

il ne s’agit pas d’être pour ou contre le masque mais de trouver des solutions pour concilier les gestes qui nous protègent contre le virus et les conditions essentielles au bon développement cognitivosocial des enfants. On ne doit pas avoir à choisir entre la peste et le choléra ! Le port du masque et les gestes barrières ne doivent jamais freiner ces apprentissages.
Il faut intelligemment combiner les deux.
Nous souhaitons alerter les professionnels de la petite enfance sur les périodes critiques du cerveau au cours desquelles s’acquièrent des compétences essentielles pour vivre en société. L’ensemble de nos arguments reposent sur des recherches scientifiques récentes. (…)

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Les ostéopathes peuvent bien entendu exercer, mais…

ne sont pas prioritaires pour faire garder leurs enfants.

L’ostéopathe n’est pas indispensable aux yeux du gouvernement

Le gouvernement a publié la liste des « professions indispensables à la gestion de l’épidémie » en fin d’après-midi.

Pour les professionnels qui y sont inscrits (et exclusivement pour eux), une solution d’accueil pour leurs enfants sera proposée. Lire la suite…